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Biathlon by Stickglide

La première édition du « Biatlon by stickglide » (biathlon sur l’eau) se composait d’un parcours de 500 mètres avec obstacles et cibles, dont le départ et arrivée étaient localisés à la base nautique de Corbières, dans les quartiers Nord de Marseille. Chaque équipe était composée de deux salariés d’entreprises et de deux stagiaires de l’E2C. Sous forme de relais, les équipes devaient effectuer le parcours en minimum de temps.
Ce biathlon sur l’eau a été imaginé par Lionel SILVY, formateur référent à l’E2C Marseille et fondateur de la marque « Spordo » et de sa petite sœur « Stickglide ». Il a créé cette année une innovation : le cataski. Deux flotteurs séparés dans lesquels on glisse les pieds, tout comme on chausse des skis, une rencontre improbable entre les sports de neige et les sports d’eau.

L’objectif de cette course était de récompenser l’effort collectif. Le classement final par équipe a pris en compte la performance collective et le temps individuel réalisé par chacun des participants. Les quatre co-équipiers s’engageaient, en signant une charte, à s’encourager et se soutenir mutuellement tant pendant la durée de la course que durant les six mois qui ont suivi. Outre la performance sportive, qui a amené chacun à se préparer sérieusement pour l’épreuve et à réaliser le meilleur temps possible, cet engagement a porté notamment, pour les membres des entreprises, sur un appui à leurs jeunes co-équipiers. Cet appui s’est traduit par des conseils dans la réalisation du projet professionnel ou la rédaction du CV, des visites de l’entreprise, des stages, des recommandations auprès de tiers ou une embauche en fin de formation.

 

Lionel SILVY, créateur de Stickglide et porteur du projet : « Mon idée était de concevoir un produit qui soit très facile d’accès pour le grand public et à la fois, qui permette aux personnes plus chevronnées de descendre par exemple en rivière. Ce que leur apportent nos activités sur l’eau, notamment ce biathlon, je crois que c’est une petite touche de confiance en eux. On a affaire à un public avec lequel l’estime de soi n’est pas du tout une évidence. Se lancer comme ils le font ce matin, s’apercevoir qu’ils se débrouillent, qu’ils savent faire des choses, ça change tout ! Par ailleurs, je leur explique où j’en suis de mon projet, d’année en année. J’espère que cela leur permet de croire qu’il faut se lancer, qu’il faut avoir confiance, croire en ses rêves et se donner tous les moyens possibles pour les réaliser. »
Mohamed, stagiaire : « Pour moi c’est un nouveau challenge, c’est quelque chose de nouveau pour nous. Cela change des activités que l’ont fait d’habitude. […] On se sent important et utile dans ce projet car non seulement on se dépasse physiquement, mais en plus on sert d’exemple pour les personnes qui découvrent cette activité, on leur montre comment ça fonctionne. »
Leila, stagiaire : « Ce projet nous a permis d’essayer un nouveau sport assez ludique. De plus, on a testé les produits en avant- première, ce qui nous a permis de voir les points à améliorer. On a fait ensuite des retours à Lionel qui recrée des prototypes en fonction de ce qui n’allait pas. »