Huit stagiaires de l’E2C Marseille ont participé cette année encore au Festival International de Cinéma de Marseille du 10 au 16 juillet 2018. Ils ont composé le jury du prix Marseille Espérance et ont à ce titre visionné 13 films. Alexandre, Camille, Jillali, Kadim, Mamadouba, Nadjib, Sarah et Sofiane [voir photo], ont décerné le prix Marseille Espérance à MITRA de Jorge LEON, un film qui selon leurs propres mots « parle d’humanité, de l’enfermement, de la solitude et de la liberté, du regard et du jugement de notre société à l’égard de la différence physique et mentale.

Le prix de Marseille Espérance défend les valeurs portées par l’Instance qui réunit les principaux représentants religieux de la ville de Marseille : le respect de l’autre, la fraternité, le dialogue entre les hommes.

Chaque année début juillet, le FID Marseille, présidé par Alain LELOUP et dirigé par Jean-Pierre REHM, propose un programme de 130 films à près de 23 000 spectateurs, dans des cinémas, théâtres, bibliothèques, galeries d’art, amphithéâtres en plein air, à Marseille. Le festival présente un grand nombre de films en première mondiale et première internationale, de premiers films, et s’impose aujourd’hui comme un gisement de nouvelles cinématographies, productions documentaires aussi bien que fictions

Nos jeunes jurés ont également remis une mention Spéciale à TOMORROW de Yuliya SHATUN, film biélorusse qui évoque « l’espérance de l’homme en dépit de ses difficultés de vie ».

Serge, formateur :

« Ce projet de constituer un jury a pour vocation d’aiguiser l’appétit des stagiaires-spectateurs, de leur apprendre à affiner leur regard et de leur ouvrir de nouvelles perspectives.  Ils apprennent aussi à développer la communication orale, le débat, l’argumentation, la synthèse d’idées. Ils apprennent enfin à entendre les opinions divergentes ou contraires aux leurs. C’est un enrichissement multiple. »

Camille, stagiaire :

« On a découvert un cinéma différent et surprenant. Les films sélectionnés portent vers les autres et soi-même un autre regard, ils ouvrent des horizons et font souvent écho à leur quotidien. Le film primé (MITRA de Jorge LEON) traite ainsi de la différence et de l’acceptation de ceux qui en souffrent sans doute. »

Sofiane et Mamadouba, stagiaires :

«Une telle expérience de découvertes et de rencontres nous apprend beaucoup sur ce que les autres vivent, elle nous enseigne la tolérance. »